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AVC : au moindre signe, il faut appeler le 15

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est responsable de 30 000 morts et première cause de handicap en France. Pour le professeur Jean-Yves Gauvrit, neuroradiologue au CHU de Rennes, chaque minute compte.

« Si très brutalement vous ressentez un mal de crâne intense, si vous avez des problèmes d’élocution ou une paralysie d’une partie de votre visage, il ne faut pas hésiter. Il faut immédiatement appeler le 15 », insiste le professeur Jean-Yves Gauvrit, neuroradiologue au CHU de Rennes. Ces symptômes peuvent être le signe d’un accident vasculaire cérébral.

« Dans 85 % des cas, c’est une artère ou un vaisseau dans votre cerveau qui se bouche et empêche la circulation du sang. Dans les 15 % restants, une hémorragie due au déchirement d’un vaisseau. Dans tous les cas, ça reste une pathologie qui met en jeu le pronostic vital et chaque minute compte à partir des premiers symptômes. » Une véritable course contre la montre commence. « D’où l’intérêt de prévenir le plus vite possible les secours pour se donner le plus de chance possible. » À soi mais aussi aux équipes médicales.

Chaque année, en France, près de 150 000 personnes sont victimes d’un AVC et 30 000 en décèdent. C’est la troisième cause de mortalité chez l’homme et la deuxième chez la femme, après les cancers et l’infarctus du myocarde. C’est aussi la première cause de handicap. Même pris à temps, un AVC peut provoquer de graves séquelles neurologiques ou motrices.

L’imagerie pour confirmer le type d’AVC

Comment sont pris en charge les AVC ? « Le premier examen indispensable est l’imagerie pour déterminer la nature et la localisation de l’AVC. De préférence avec une IRM. » Le bilan fait, deux traitements sont disponibles aujourd’hui. « La thrombolyse consiste à injecter des médicaments qui vont dissoudre le caillot. C’est efficace à condition qu’il ne se soit pas écoulé plus de 4 h 30 entre les premiers symptômes et l’opération. L’autre méthode, utile pour les gros caillots, est la thrombectomie qui s’est développée depuis 2015. En passant de petits outils par les artères on va aller retirer le bouchon. Là le temps d’intervention ne doit pas dépasser 6 h 30. »

« Si très brutalement vous ressentez un mal de crâne intense, si vous avez des problèmes d’élocution ou une paralysie d’une partie de votre visage, il ne faut pas hésiter. Il faut immédiatement appeler le 15 », insiste le professeur Jean-Yves Gauvrit, neuroradiologue au CHU de Rennes. Ces symptômes peuvent être le signe d’un accident vasculaire cérébral.

« Dans 85 % des cas, c’est une artère ou un vaisseau dans votre cerveau qui se bouche et empêche la circulation du sang. Dans les 15 % restants, une hémorragie due au déchirement d’un vaisseau. Dans tous les cas, ça reste une pathologie qui met en jeu le pronostic vital et chaque minute compte à partir des premiers symptômes. » Une véritable course contre la montre commence. « D’où l’intérêt de prévenir le plus vite possible les secours pour se donner le plus de chance possible. » À soi mais aussi aux équipes médicales.

Chaque année, en France, près de 150 000 personnes sont victimes d’un AVC et 30 000 en décèdent. C’est la troisième cause de mortalité chez l’homme et la deuxième chez la femme, après les cancers et l’infarctus du myocarde. C’est aussi la première cause de handicap. Même pris à temps, un AVC peut provoquer de graves séquelles neurologiques ou motrices.

Le professeur Jean-Yves Gauvrit, radiologue spécialisé en neuroradiologie au CHU de Rennes. | OUEST-FRANCE

L’imagerie pour confirmer le type d’AVC

Comment sont pris en charge les AVC ? « Le premier examen indispensable est l’imagerie pour déterminer la nature et la localisation de l’AVC. De préférence avec une IRM. » Le bilan fait, deux traitements sont disponibles aujourd’hui. « La thrombolyse consiste à injecter des médicaments qui vont dissoudre le caillot. C’est efficace à condition qu’il ne se soit pas écoulé plus de 4 h 30 entre les premiers symptômes et l’opération. L’autre méthode, utile pour les gros caillots, est la thrombectomie qui s’est développée depuis 2015. En passant de petits outils par les artères on va aller retirer le bouchon. Là le temps d’intervention ne doit pas dépasser 6 h 30. »
La thrombectomie (parfois associée à la thrombolyse) limite les séquelles, mais nécessite un plateau technique conséquent. Il existe une inégalité territoriale pour la prise en charge de l’AVC ? « n peut se dire que si l’on habite près d’un CHU, on gagne du temps. En Bretagne, trois établissements (Rennes, Brest et Vannes) pratiquent la thrombectomie. Dans certaines régions, il n’y a qu’un ».

Article du journal Ouest-France

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